Le globaliste Edward Alden, dirigeant du CFR, parfait complice des communistes chinois pour combattre Trump et ses protections douanières

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La complicité anti-Trump des globalistes américains du Council on Foreign Relations (CFR) et du régime communiste chinois est flagrante. Edward Alden, l’un des dirigeants du CFR, et ses petits camarades Henry Paulson, Larry Summers, Timothy Geithner, Robert Zoellick et quelques autres poids-lourds sollicitent ouvertement les dirigeants chinois pour élaborer une offensive commune contre le président Donald Trump. Edward Alden est l’un des opposants les plus féroces à la politique de protection commerciale du président américain. Récemment, dans le New York Daily News, il demandait « Qui allait bloquer la politique de guerre commerciale de Trump ? » et se lamentait en ces termes : « En une seule petite semaine, le président Trump a détruit un système de règles globales de commerce qui depuis 75 ans avait apporté au monde – Etats-Unis inclus – une paix et une prospérité inconnues jusqu’ici. Avec sa menace d’imposer des droits de douane punitifs sur 100 milliards de dollars d’importations chinoises (…), le monde est à l’orée d’une des pires guerres commerciales depuis les années 1930 ».
 
Pourtant, la guerre économique que subissent de nombreux pays occidentaux (Etats-Unis, France…) au bénéfice des géants émergents n’a jamais été aussi intense, permise par un libre-échange généralisé et un cynisme flagrant – moins-disant social, environnemental, vol de propriété intellectuelle – des Chinois en particulier.
 

Edward Alden reconnaît des problèmes avec les communistes chinois… mais refuse les mesures de rétorsion

 
Difficile pour Edward Alden, d’ailleurs, de nier la concurrence ouvertement déloyale de la Chine dans ce vaste monde livré à la loi du plus fort. Il admet que les problèmes des Etats-Unis avec la Chine « sont sérieux et exigent une réponse ferme ». « Des sanctions peuvent être nécessaires pour obliger la Chine à répondre sérieusement », ajoute-t-il dans un accès de lucidité. Or le CFR a été l’avocat aux Etats-Unis d’une politique prochinoise frénétique depuis une quarantaine d’années, qui a permis de propulser la République populaire de Chine du statut de pays arriéré à celui de pays moderne, totalitaire et avide d’imposer son hégémonie. William F. Jasper réplique à Alden sur thenewamerican.com : « Le problème n’est pas que le monde ait attendu trop longtemps pour affronter ce défi, la vraie question est que la politique de l’élite gouvernementale, économique, universitaire et médiatique liée au CFR a systématiquement empêché le monde de le faire et perpétuellement fourni un argumentaire pour accélérer la course au suicide. »
 
Depuis des années, Edward Alden a été le premier avocat des causes dont il dénonce les conséquences. En 2012, il plaidait pour l’accueil des investissements chinois. Aujourd’hui, il dresse un portrait apocalyptique de la politique de protection douanière de l’industrie états-unienne face aux procédés ultra-concurrentiels chinois – aides publiques, banque occulte, protectionnisme déguisé – tout en reconnaissant qu’il y a un problème avec Pékin… « Quelles sanctions Alden et sa coterie de globalistes du CFR ont-ils proposées pour contrer l’agressivité commerciale chinoise ? », demande Jasper : « Aucune. »
 

Trump a chiffré le déficit commercial annuel des Etats-Unis avec la Chine à 500 milliards de dollars

 
Pourtant, les 150 milliards de dollars imposés en droits de douane ou sanctions ne causeront pas d’infarctus à l’establishment. Donald Trump avait tweeté, le 4 avril : « Nous ne menons pas une guerre économique contre la Chine : cette guerre a été perdue voici longtemps par les fous, ou les incompétents qui géraient les Etats-Unis. Nous enregistrons actuellement un déficit annuel de 500 milliards de dollars, et subissons un vol de propriété intellectuelle évalué à 300 milliards de dollars. Insoutenable ! » La décision de Donald Trump vise à stopper le processus suicidaire. Exactement ce contre quoi se battent à la fois le régime communiste chinois et les globalistes du CFR alliés à leurs confrères de Wall Street.
 
Depuis le voyage secret en Chine de Henry Kissinger en 1971 pour préparer l’accord entre Nixon et Mao Tse-Toung, le CFR a pris la tête des forces poussant à de gigantesques transferts de capitaux et de technologies depuis les Etats-Unis, outre la rétrocession pitoyable de Hong Kong par le Royaume-Uni. Kissinger était membre du CFR depuis 1956. Il fut aidé dans son entreprise par Winston Lord, autre membre du CFR, devenu sous-secrétaire d’Etat.
 

Avocat de l’accord avec la Chine, David Rockefeller, alors dirigeant du CFR

 
Il est intéressant de noter aussi que Nixon comme Kissinger travaillaient en totale coordination avec le banquier David Rockefeller, alors président du conseil d’administration du CFR. Rockefeller, qui entretenaient de très fructueuses relations d’affaires avec plusieurs régimes communistes et finança de nombreux groupes procommunistes aux Etats-Unis, fut celui qui avalisa l’accord entre Nixon et les Chinois. Le même Rockefeller félicitait le tyran génocidaire Mao Tse-Toung dans le New York Times en 1973 en ces termes : « L’expérience sociale menée en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importantes et des plus réussies dans l’histoire humaine ». Cette « expérience sociale » s’est soldée par des dizaines de millions de morts.
 
Edward Alden a encore posté sur un blog du CFR un texte indiquant qu’il venait de « passer plusieurs jours en Chine avec des homologues chinois ». Des homologues tous contrôlés par le parti communiste et qui lui ont fait des promesses qui seront trahies, comme toutes l’ont été par le passé. Cette rencontre s’est tenue juste après que le congrès du PC chinois ait voté pour introniser le président Xi Jinping comme « guide suprême incontesté » disposant de plus de pouvoir que tous ses prédécesseurs depuis Mao Tse-Toung. Le CFR de Edward Alden, incarnation de l’aristocratie globaliste, n’est pas perturbé par ce retour au totalitarisme maoïste.
 

Matthieu Lenoir