L’Enquête internationale de l’OCDE sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS), dont les résultats sont publiés aujourd’hui, révèle de graves lacunes dans l’enseignement français. Ainsi, seuls 4 % des professeurs français trouvent leur profession valorisée dans la société, contre 22 % dans l’OCDE, et 4 % qu’ils sont pris en compte par les politiques, contre 16 % dans l’OCDE.
Si 53 % disent qu’être professeur était leur premier choix de carrière (OCDE : 58 %), ce sont encore 53 % qui considèrent que la qualité de leur formation initiale était élevée (OCDE : 75 %).
94 % des professeurs français ont un contrat permanent (OCDE : 81 %), mais seuls 59 % sont satisfaits des termes du contrat, hors salaire (OCDE : 68 %), et seuls 27 % sont satisfaits de leur salaire (OCDE : 39 %). 58 % considèrent avoir trop de travail administratif (OCDE : 51 %).
Malgré tout, 79 % des professeurs français se disent globalement satisfaits de leur emploi, contre 89 % dans l’OCDE.