Une station spatiale pour s’affranchir des contraintes politiques de la Terre ? Asgardia-1 a fait ses premiers pas

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Il s’agit de la première « nation spatiale » planifiée par le milliardaire russe Igor Ashurbeyli : le 11 novembre dernier, le premier satellite lié au projet a rejoint la station spatiale internationale à bord d’une fusée de la NASA.
 
500.000 personnes seraient intéressées par le projet sur selon le site Asgardia, et 200.000 sont déjà inscrites pour devenir demain citoyens de ce « pays en orbite » qui veut accueillir chacun, sans distinction de nationalité, d’ethnie, de religion, de « genre »… en proposant un pays libre des lois de notre planète mais bel et bien doté d’une constitution.
 
A supposer que cela puisse se réaliser un jour, on en est encore très, très loin puisque le satellite Asgardia-1, de la taille d’une miche de pain, contient simplement des données personnelles – identités, photos de famille, etc. – de 18.000 «  citoyens d’Azgardia », et l’engin devrait rester en orbite pour une durée maximale de 18 mois, avant de brûler et disparaître.
 
Mais il s’agit avant tout d’une aventure idéologique. Comme le souligne le Dr Ram Jakhu, professeur associé à l’université McGill, « l’aspect peut-être le plus intéressant de cette expérimentation asgardienne réside dans son engagement en faveur d’une démocratie transnationale. Ses élections parlementaires donnent à chacun une chance de jouer son rôle dans l’établissement de cette nouvelle nation. »