Attentats, terrorisme, Daech, islam, invasion, remplacement :
une manipulation peut en cacher une autre

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Faut-il attribuer au terrorisme en général et Daech en particulier la vague d’attentats qui ensanglante l’Europe ? Ou à une manipulation visant à stopper l’invasion et le grand remplacement ? Ou encore à une instrumentalisation plus subtile de l’islam ?
 
Mossoul a été reprise, l’Irak est presque libérée des islamistes sunnites, la Syrie est en passe de l’être : au Levant, les grandes heures du califat islamique se terminent. Est-ce pour cela que Daech transfère l’essentiel de sa faculté de nuire dans l’activité terrorisme et les attentats en Europe ? Turku, Wuppertal, la Catalogne ont remué la conscience occidentale. Le comment est partout le même, des véhicules qui foncent dans la foule, mais des questions se posent avec angoisse : qui, pourquoi, jusqu’à quand ?
 

Attentats, terrorisme : Daech or not Daech ?

On aura noté que, malgré l’effroi semé depuis Nice par le mode opératoire du « camion fou », le nombre des morts n’est pas proportionnel au bruit médiatique ni à l’inquiétude politique suscitée. Pourquoi Daech, dans sa stratégie de conquête et de soumission de l’Europe, n’a-t-elle pas frappé plus fort, tué plus de monde ? Les méthodes ne manquent pas pour cela et une organisation qui a été fortement armée, qui a gagné des milliards en vendant le pétrole qu’elle avait volé pouvait s’offrir quelques vrais spécialistes des explosifs pour massacrer les Européens en masse.
 
D’où une hypothèse qui commence à se répandre sur la toile : ce n’est pas Daech qui est derrière tout cela, ou encore, quelqu’un d’autre est derrière Daech, la manipulation vise à faire très peur avec très peu de mal. Pourquoi ? Pour mobiliser l’Europe contre l’islam, contre l’invasion, le grand remplacement. Les services secrets occidentaux seraient à la manœuvre pour manipuler l’opinion.

Pour terroriser l’Europe, l’islam a plusieurs lames à son cimeterre

 
L’hypothèse a d’autant plus de succès que nul n’ignore plus que Ben Laden, déjà, fut à l’origine une créature de la CIA, Al Qaïda aussi, et que les Etats-Unis ont continué à financer et instrumentaliser divers organisations de terrorisme islamique. Daech elle-même est née d’une radicalisation d’anciens cadres sunnites irakiens entrés en rébellion à cause de la politique américaine, et sous la surveillance des services américains.
 
Mais cette hypothèse néglige certains éléments. D’abord, rien ne dit que les attentats que nous connaissons aujourd’hui ne deviendront pas beaucoup plus meurtriers demain. Les moyens pour le faire existent et sont à pied d’œuvre, des perquisitions le montrent régulièrement. Daech peut avoir pour stratégie de se contenter d’abord de « peu » de morts. Le FLN en a causé bien moins pendant la bataille d’Alger. La menace est plus forte que l’exécution. Une menace ordinaire, un camion ou une voiture qui peut vous écraser à tout instant, paralyse mieux et à moindre frais la vie sociale de l’Europe. La peur monte lentement sur toutes les villes. On garde les spécialistes pour le bouquet final. Une grosse explosion dans un métro, causant des milliers de morts, est peut-être réservée pour mettre un gouvernement récalcitrant à genoux.
 

Les élites favorables à l’invasion et au grand remplacement

 
Mais la plus forte raison pour laquelle les attentats qui viennent d’ensanglanter l’Europe ne visent pas à freiner l’invasion et le grand remplacement, c’est que et les décideurs européens n’ont aucune intention de parvenir à ce résultat. Tout le montre et le rappelle : les politiques unanimes sont pour l’accueil de l’immigration, l’Union européenne aussi, l’ONU de même, les autorités morales nationales et internationales aussi, dont la plus haute, le pape. Les médias et les systèmes éducatifs aussi. Tout indique une farouche volonté du système d’imposer le grand remplacement. Témoin l’affaire de Charlottesville ou le tollé sur la toile quand la malheureuse Marine Lorphelin, ancienne miss France, a sommé le gouvernement de protéger « les Européens ». Elle a prononcé un gros mot que le système ne saurait entendre. L’actuelle guerre mondiale de l’histoire a pour but de dissuader les Européens de se défendre contre l’invasion et de nommer l’envahisseur. On assiste à un vol de mémoire, une sorte de total recall dont Hitler est le moyen : on agite l’épouvantail raciste nazi pour masquer le projet raciste en cours de métisser l’Europe et d’en remplacer la population.
 

L’invasion et l’islam endémique causes des attentats

 
Mais alors, que se passe-t-il ? Que signifie cette volée d’attentats, dont nul ne peut prévoir la fin ? Qui ? Pourquoi ?
 
Première constatation, que le phénomène soit le fait de « déséquilibrés » ou qu’il ressortisse au terrorisme, il prospère et s’étend sur les marges, ce qui le rend difficile à caractériser mais indique qu’il se meut « comme un poisson dans l’eau », pour reprendre une expression chère à l’un des théoriciens-praticiens les plus efficaces de la guerre révolutionnaire, Mao Tse-Toung. C’est ce que confirment tous les sondages opérés dans l’islam d’Europe : une part importante approuve explicitement les attentats et le terrorisme, une majorité reste silencieuse, sans les condamner. Ce qui signifie que les banlieues et quartiers sensibles, que l’islam y soit majoritaire ou qu’il y exerce seulement son influence, sont en état d’insurrection larvée.
 

Le djihad à la maison avec des bouts de ficelle

 
L’immigration et l’islam créent un désordre et une violence endémiques. Cela se traduit de toutes sortes de façons. Rien que pour les derniers jours, on relève une attaque par véhicule dans un bal de campagne à Bentrix en Wallonie, une attaque au couteau d’un agriculteur dans le Lot-et-Garonne, un homme armé d’un couteau abattu par la police dans le Loiret, une famille de Français de souche chassée de chez elle par des immigrés dans les Pyrénées atlantiques, Air France s’inquiète de la sécurité des aéroports et des avions à cause des manutentionnaires appartenant à l’islam, des policiers sont attaqués à Aulnay par des dizaines de jeunes qui leur volent leurs armes, du cannabis, des armes et un lance roquettes sont découverts dans une cache en Seine Saint-Denis.
 
En Espagne comme en France, de petits faits significatifs montrent l’intégration, l’imbrication entre immigrés, migrants, système social et danger pour la sécurité. Trois des assassins de Catalogne vivaient de l’équivalent catalan du RSA (Revenu de Solidarité Active). A Cassel dans le nord des migrants réclament des aides sociales et de l’argent liquide, à l’instigation des ONG « caritatives » qui les cornaquent. Il y a tout un réseau, un complexe, d’envahisseurs et d’organisations d’aide à l’invasion, qui établissent chaque jour un peu plus de désordre en France. Un rien suffit, pour louer ou voler un véhicule, il suffit d’avoir son permis de conduire, et encore, même pas. C’est le djihad près de chez soi, avec des bouts de ficelle.
 

Derrière la manipulation, une autre manipulation

 
La police, la gendarmerie, l’armée, la marine en sont infectées. Plus de dix pour cent des effectifs appartiennent à l’islam, refus d’obéissance et désertions se multiplient, et sur certains théâtres d’opération cela entraîne des cas d’insoumission grave, comme on l’a vu sur le Charles De Gaulle.
 
Las, les bisounours n’en tirent pas la conclusion qu’il faut arrêter l’invasion, au contraire. On lit sur les murs de l’Espagne « Tourists go home, refugees wellcome ». La mère des deux principaux suspects de Barcelone peut affirmer satisfaite, tous voiles dehors, que ses « garçons étaient tout à fait normaux », charmants, bons musulmans. Bon citoyens de l’Europe de demain. Les bougies s’allument sur les Ramblas. La tour Eiffel clignote. Ils n’auront pas notre haine. Pendant les attentats l’accueil continue.
 

Islam, terrorisme, invasion et remplacement dans la même dialectique

 
Le sang qui coule sert bien à quelque chose. Il y a bien une manipulation. Mais elle ne vise pas à stopper l’invasion, au contraire, elle accélère le grand remplacement de notre civilisation. L’islam sert dans un premier temps à achever la destruction de l’Europe traditionnelle, déjà presque acquise. Les moutons européens, apeurés et enragés, sont près désormais à se ranger derrière le pouvoir qui leur paraîtra raisonnable et fort. Mais lequel ? Pas celui de l’extrême droite populiste, exclu. Celui de la raison, de l’amour, de la mesure et de la facilité. Celui qui condamne tous les intégrismes pour autoriser toutes les jouissances. L’épouvantail du terrorisme de l’islam sert à susciter un patriotisme de terrasse et de marches blanches. On oppose à la violence de Daech et des autres une trouille douillette déguisée en amour, et au rigorisme de l’islam, une sorte de sous hédonisme païen : c’est la spiritualité du mollusque soumis à la maçonnerie.
 

Pauline Mille