Une voiture autonome accidentée après une heure de mise en service – et la start-up est française

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Pas de bol. La navette sans chauffeur de la start-up française Navya, mise en service mercredi à Las Vegas, aux Etats-Unis, a mis seulement une heure à avoir un accident après son premier départ. Un accident avec un petit camion de livraison, dans lequel elle ne serait pas en tort. Mais bon, ça fait mauvais effet…
 
Et puis, ce n’est pas la seule occurrence. En février, une Google Car a été jugée responsable dans un accrochage avec un bus. En mars, Uber avait suspendu pour quelques jours son service de voitures autonomes en Arizona, à la suite d’un accident important : l’autre voiture, une Volvo, avait été carrément renversée.
 
L’année dernière, un expert en cybersécurité avait aussi affirmé qu’il était possible de pirater et de faire dérailler une voiture autonome avec seulement 43 $ et un pointeur laser….
 
Pourtant, il semble que rien n’arrêtera la course technologique qui a lieu. Pour Waymo, la filiale d’Alphabet (Google), «  Les voitures autonomes ne sont désormais plus de la science-fiction  ». Cette dernière vient d’annoncer le lancement d’un service de taxi assuré par ses voitures autonomes, qui circuleront désormais toute seules, sans la présence d’un chauffeur pour reprendre le contrôle en cas de problème.
 
Plusieurs pays ont assoupli les conditions des tests de véhicules autonomes cette année, dans le but d’attirer les premiers investissements pour les commercialisations futures, comme les Etats-Unis, l’Allemagne et le Japon. En France, qui pour le moment a un système d’autorisations « contraignant », une évolution réglementaire est en cours de préparation.
 
Le but est de diminuer radicalement les accidents de la route, en partant du principe que plus de 90 % d’entre eux sont provoqués par des erreurs humaines… A voir.