Une gifle à l’oligarchie : Trump limoge Yates, procureur général de transition, pour refus du décret sur l’immigration

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Sally Yates

 
Pas question d’être censuré par les manœuvres de l’administration sortante. Prenant le risque de faire hurler l’oligarchie globaliste aux Etats-Unis comme chez les euro-mondialistes, Donald Trump a sèchement limogé Sally Yates, procureur fédéral, qui s’était permis de refuser d’appliquer le décret limitant l’immigration en provenance des pays à risques. Cette femme, magistrat de haut vol, avait été nommée par Obama au poste de procureur général par intérim pour assurer la transition, un poste politico-judiciaire puisqu’il chapeaute le département de la Justice tout en plaidant pour l’Etat fédéral.
 
Trump a remplacé Yates par Dana Boente, en attendant la confirmation de Jeff Sessions par le Sénat. « Je donne l’instruction aux hommes et aux femmes du département de la Justice de faire leur devoir comme nous l’avons juré et de défendre les ordres légaux de notre président », a immédiatement fait savoir Dana Boente, ancien patron de l’Immigration et des Douanes et pourtant issu lui aussi de l’administration Obama. Rappelons que le décret en cause suspend l’attribution de visas pendant 90 jours aux ressortissants de sept pays à risques (Syrie, Iran, Soudan, Libye, Somalie, Yémen, Irak), hormis les visas diplomatiques, et suspend provisoirement l’admission de réfugiés syriens.
 

Le procureur général Yates prétendait censurer Trump

 
Le limogeage est survenu lundi soir, entraînant immédiatement une réaction épidermique de la chaîne d’information dominante CNN, qualifiant cette séquence de « massacre du lundi ». Au demeurant, c’était Mme Yates qui comptait bien anéantir, au moins provisoirement, un acte décisif de la nouvelle présidence pour protéger le pays contre l’infiltration islamo-terroriste. L’expression utilisée par CNN, véritable Pravda globaliste, n’est pas nouvelle : elle avait été sortie – mais c’était un samedi – alors que Richard Nixon avait limogé à la fois le procureur général et le procureur général adjoint. Manque de chance, le célèbre journaliste à l’origine de la révélation-manipulation du Watergate, Carl Bernstein, sorti de la naphtaline à 72 ans, a désarçonné le directeur de la rédaction de CNN en rejetant la comparaison : « La différence est totale, car le “massacre du samedi” concernait le limogeage du procureur général alors que Nixon était visé par une enquête (depuis 1972) et tentait de faire barrage à la justice. » Cette année, c’est une ministre et procureur général qui tentait de faire barrage à la volonté générale. Nuance.
 

Trump comme Reagan avec les fonctionnaires du contrôle aérien

 
Jeffrey Lord, ancien directeur politique de la Maison Blanche au temps de Ronald Reagan, préfère établir une comparaison avec la présidence de Ronald Reagan lequel, à ses débuts, a dû se battre contre l’obstruction délibérée de l’administration fédérale : « Je me souviens très bien de l’épisode durant lequel le président Reagan avait licencié les contrôleurs aériens, en 1981, alors que leur syndicat, le Patco, l’avait soutenu. Le tout-Washington criait à l’erreur. Mais il a tenu, transgressant radicalement la mentalité bornée de l’élite médiatique et politique de l’époque. Mes félicitations vont au président Trump d’oser faire au 21e siècle ce que Reagan a fait alors : un courageux nettoyage pour faire respecter les règles. Les élites détestent ça. Les Américains vont adorer. » De fait un sondage Rasmussen indique déjà que le décret sur les visas est approuvé par 56 % des Américains contre 32 %.
 
Reagan, en 1981, avait finalement gagné la partie face à 17.000 fonctionnaires fédéraux du service public du contrôle aérien, licenciant 11.000 d’entre eux, révoqués de la fonction publique à vie jusqu’à ce que Clinton lève l’interdiction, et les remplaçant par des salariés de droit privé. Ce jour-là, Reagan le Républicain avait repris le contrôle d’une fonction publique fédérale massivement acquise aux Démocrates.
 

Le décret sur l’immigration a été validé par le Conseil législatif, Boente l’appliquera

 
En ce mois de janvier 2017, c’est Sally Yates qui a ouvertement défié la loi. A la question « le décret de Trump était-il légalement applicable, dans le système judiciaire américain jurisprudentiel ? » la réponse est positive. L’équipe Trump a présenté le texte à l’Office de conseil législatif du Département de la Justice, qui l’a jugé légal. Dès lors, le devoir de Yates était évidemment de faire appliquer la loi des Etats-Unis édictée par le président élu – et de respecter la constitution –, un rôle dont elle connaissait les exigences quand elle a accepté ce poste. Boente, son éphémère successeur, lui, n’a pas la prétention de dicter sa loi : « Je suis honoré de servir le président Trump à ce poste en attendant que le sénateur Sessions soit confirmé. Je défendrai et appliquerai les lois de notre pays pour garantir la protection de notre peuple et de notre nation. »
 
Tout cela renvoie à leurs chères études l’inepte Premier ministre canadien islamophile et immigrationniste Justin Trudeau, le spectral président français Hollande, l’ambiguë Britannique Theresa May qui, tous, ont dénoncé le décret Trump au nom de leur relativisme forcené. Sans parler des hululements du marigot des milliardaires hollywoodiens, des glapissements de la nomenklatura de la Silicon Valley et bien sûr du coup bas de Barack Obama qui sa cru bon d’encourager les manifestations anti-Trump au nom de la « défense de la démocratie ». Le monde d’hier se sent en danger.
 

Matthieu Lenoir