Dès lors qu’il devient possible de modifier l’ADN d’un embryon humain, pour corriger des maladies génétiques, survient aussi la possibilité d’améliorer l’intelligence ou de choisir la couleur des cheveux… Et bien, pour le Nuffield Council on Bioethics, créer des « bébés sur mesure » pour améliorer leur apparence ou leur intelligence, c’est tout à fait envisageable.
L’édition du génome consiste à changer l’ADN d’un embryon – i.e. à découper et à remplacer des parties du code génétique. Selon la technique, qui n’est pas autorisée au Royaume-Uni, l’embryon modifié est ensuite implanté dans l’utérus. Selon la présidente de ce groupe de travail, cette « révision du génome pourrait être moralement acceptable ».
La question clé qui doit demeurer dans l’édition du génome est celle du bien-être de la future personne… Tout le reste est littérature.
« Plus spécifiquement, nous sommes d’avis que … l’édition du génome n’est pas inacceptable en soi, et donc il n’y a aucune raison de l’exclure en principe. » Le rapport du conseil recommande que toute intervention soit effectuée dans l’intérêt social, physique et le bien-être psychologique de la future personne, et « ne devrait pas accroître le désavantage, la discrimination ou la division dans la société ».
Peu importe si les dommages sont encore extrêmement peu évalués par des études scientifiques. Que pourrait donner ce « brouillage » du code génétique établi, permis par le Créateur… ?