L’Etat islamique va commettre davantage d’attentats, selon un général américain

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Le général américain Llyod Austin lors d’une conférence de presse en septembre dernier.

 
Le général américain Lloyd Austin, commandant les forces militaires au Proche-Orient, dont « l’aire de responsabilité » couvre une région allant du Golfe persique à l’Asie centrale, en est persuadé : malgré les revers qu’il a subis, l’Etat islamique va commettre davantage d’attentats. Une logique qui relève de sa stratégie de communication, si l’on peut dire, afin de détourner l’attention de ses faiblesses nouvelles.
 
Bagdad, Istanbul, Jakarta, etc. ne sont sans doute qu’un début, selon le général Lloyd Austin, qui estime que l’Etat islamique « est sur la défensive » dans ces pays, et cherche donc à « détourner l’attention de ses revers de plus en plus nombreux » en commettant toujours plus d’attentats.
 

L’Etat islamique va commettre davantage d’attentats

 
« Il est important de comprendre que ces attaques ne rendent pas nécessairement » le groupe djihadiste sunnite « plus fort », sinon psychologiquement. Et, pour cette raison notamment, le combat contre les djihadistes « est loin d’être terminé », a-t-il prévenu lors d’une conférence de presse à son quartier général de Tampa, en Floride, au côté du secrétaire à la Défense Ashton Carter.
 
Derniers en date, des attentats-suicide revendiqués par l’Etat islamique ont semé le chaos jeudi à Jakarta, où les djihadistes ont tué par balle deux civils, dont un Canadien, et détruit un café Starbucks proche d’un centre commercial. L’Etat islamique affirme dans un communiqué que les attaques ont visé un groupe de citoyens de la « coalition croisée ».
 

Le général américain fait état de succès

 
Dans le même temps, le groupe, qui contrôle toujours de larges pans de territoires en Syrie et Irak, a cependant perdu le contrôle de Ramadi, chef-lieu de la province irakienne d’Al-Anbar, à l’issue d’une offensive des forces pro-gouvernementales. Il a également perdu récemment le contrôle de Sinjar, toujours en Irak. Et les bombardements, tant de la coalition menée par les Etats-Unis que par la Russie, se sont intensifiés, visant principalement ses activités pétrolières et ses dirigeants.
 

François le Luc