Mark Dice bloqué pour avoir écrit que le transsexualisme est une maladie : Twitter, Facebook, Google, Youtube généralisent la censure contre les conservateurs

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L’entreprise de mise au pas idéologique par les réseaux sociaux s’aggrave. Ce qui met en cause le globalisme, le relativisme moral, la déconstruction sociétale est progressivement censuré. Le commentateur conservateur américain Mark Dice a sub la censure de Twitter, le géant du micro-blogage dirigé par Jack Dorsey. Connu pour ses entretiens avec des passants choisis au hasard diffusés sur YouTube, Marc Dice a vu son compte Twitter suspendu entre jeudi dernier et lundi. Il avait osé affirmer que le transsexualisme est une pathologie. La plupart des réseaux sociaux, Facebook, Google, YouTube, vont dans le même sens, utilisant nombre d’outils pour manipuler la fréquentation des contributions et les euthanasier à petit feu. Jadis en France, on appelait ça « Anastasie ».
 

Twitter censure Mark Dice qui a dénoncé dans le genre une « maladie mentale généralisée »

 
La censure de Mark Dice provient d’un tweet émis le 10 avril, dans lequel il écrivait : « 58 genres différents, ça n’était pas assez “inclusif” pour Facebook, alors maintenant, au lieu de choisir sur une liste, on a une “énumération ouverte”. La compagnie soutient la maladie mentale généralisée #Zuckerberg. » Un lecteur outrage dénommé “Davon” répondit à Dice : « Pensez-vous que l’identité genrée soit une maladie ? Le fait que vous puissiez tweeter ça prouve à l’évidence que les médias sociaux n’ont pas d’a priori gauchiste. » Réponse de Dice : « Tous sauf deux, oui. » Peu après, la réponse de Dice disparut de son fil Twitter et Dice annonça sur Facebook que Twitter avait suspendu son compte jusqu’à ce qu’il accepte d’effacer son premier tweet pour avoir « enfreint le contrat de service ». Mark Dice a développé : » Je répondais à une question qu’on m’avait tweetée pour me demander si le nombre incalculable d’expressions du genre était une forme de maladie mentale. Il est temps que le PDG de Twitter Jack Dorsey soit interrogé par le Congrès sur sa censure des conservateurs. Incroyable. ». Mark Dice encourage ses supporteurs à poster la capture d’écran de son tweet censuré et à l’envoyer aux services de Twitter pour dénoncer le « cyber-fascisme » du réseau « social ».
 
Pour mémoire, le transsexualisme ou « désordre de l’identité du genre » est une catégorie de maladie mentale recensée par le DSM (Manuel diagnostic et statistique) de l’Association américaine de psychiatrie (APA). Sa dernière édition a changé l’appellation de « transsexualisme » en « dysphorie du genre », sans changer fondamentalement sa définition et continue de recommander un traitement. Cela n’empêche pas de nombreux acteurs publics de considérer le transsexualisme comme une forme légitime d’identité et de persécuter ceux qui suivent les préconisations de la psychiatrie. Dans la société libérale-libertaire, la norme dominante doit impérativement être celle du « libre » choix individuel, celle qu’impose l’idolâtrie totalitaire du marché.
 

Facebook, Twitter, YouTube, Google : la censure contre les conservateurs

 
Le plus effrayant dans l’affaire, est qu’elle révèle combien la norme est désormais produite par les géants planétaires des médias sociaux, claquemurés dans une Californie hors-sol, Facebook à Menlo Park, Twitter à San Francisco, YouTube à San Bruno et sa tutelle Google à Mountain View. Facebook et Twitter cumulent à eux seuls 1,8 milliards de comptes. Google est le premier moteur de recherche au monde. Tous ont déclaré la guerre aux conservateurs par la censure. L’enjeu politique est colossal. Le Media Research Center américain a réalisé une étude exhaustive sur leurs moyens de pression. Son président Brent Bozell évoque « l’apparition d’une des plus vastes entreprises de censure dans l’Histoire » et un « djihad gauchiste contre les idées conservatrices ». En tête des censeurs, Twitter. Project Veritas, media critique des géants du nihilisme, a enregistré en caméra cachée des cadres de Twitter admettant qu’ils censuraient les propos conservateurs par le « shadow banning », qui empêche la diffusion des messages sans que le détenteur du compte ne s’en aperçoive. Les mots-clés « Amérique » et « Dieu » servent d’indicateurs. Le site a manipulé les flux en période électorale et interdit la publicité pour les sites pro-vie.
 
Chez Facebook, le fil des « contenus préférés » occulte les sujets « de droite ». Mitt Romney, deux fois candidats aux primaires républicaines, la Conférence conservatrice d’action politique (CPAC) et Rand Paul, candidat aux primaires républicaines de 2016, ont été censurés. Symétriquement, l’expression « Black lives matter », qui renvoie aux activistes noirs d’extrême gauche est « contenu préféré ». Facebook censure aussi la droite européenne. Citons aussi Google, dont le moteur de recherche favorise les Démocrates aux Etats-Unis, avec priorité à Hillary Clinton en 2016. Google a licencié James Damore qui avait osé critiquer « la chambre d’écho idéologique » qu’est Google. Damore poursuit Google pour atteinte aux droits des Blancs, des hommes et des conservateurs. Filiale de la précédente, YouTube censure les vidéos de droite, ses modérateurs bloquant des canaux conservateurs « par erreur ».
 

Google, YouTube et Twitter, partenaires d’organisation de gauche promouvant la censure

 
Google, YouTube ou Twitter sont partenaires d’organisations de gauche promouvant la censure des idées de droite, telles le Southern Poverty Law Center (SPLC) ou l’Anti-defamation League (ADL) qui tous prétendent combattre « la haine » mais haïssent tout ce qui n’entre pas dans la doxa libérale-libertaire. Les géants de la technologie utilisent les services d’organismes « vérificateurs de contenus » marqués à gauche pour établir ce qui relève de la « vraie » et la « fausse » information. Citons Snopes, PolitiFact et ABC News pour Facebook. Snopes a dénoncé un site satyrique, Babylon Bee, pour ses articles ridiculisant l’a priori gauchiste de CNN. YouTube collabore avec Wikipedia, dont l’orientation gauchiste est critiquée, pour dénoncer les vidéos colportant des « théories du complot ».
 

Matthieu Lenoir