Volteface de l’Australie sur sa participation au « Fonds vert » de l’ONU

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Lors du dernier G20 tenu à Brisbane, en Australie, le gouvernement du Premier ministre australien Tony Abbott avait refusé de contribuer au Fonds vert de l’Onu. Ce fonds, créé en décembre 2009 lors de la conférence de Copenhague et dont l’objectif est d’aider les pays pauvres ou en voie de développement à s’adapter au changement climatique, avait été dénoncé par le Premier ministre australien comme participant du « socialisme se faisant passer pour science de l’environnement ». Il avait alors refusé de participer à la politique climatique accusant les autorités internationales d’exagérer la menace.
 

L’Australie abonde le Fonds vert de l’ONU à hauteur de 200 millions

 
Pointée du doigt par les pays européens et les Etats-Unis pour cette décision et accusée de manquer d’ambition en matière de lutte contre le changement climatique, l’Australie est revenue sur ce refus : la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, présente à la réunion de Lima sur le climat, a annoncé que Canberra allait finalement participer à ce Fonds vert à hauteur de 200 millions de dollars australiens, prélevés sur le budget de l’aide au développement.
 

L’irrésistible pression du socialisme mondialiste

 
« Cet engagement va aider les entreprises privées à produire de la croissance dans notre région, l’Asie-Pacifique, avec une attention particulière portée aux investissements dans le domaine des infrastructures, du secteur forestier, de l’énergie et de la réduction des émissions de CO2 » a-t-elle déclarée. Preuve qu’il est impossible de résister à la politique internationale de lutte contre le prétendu changement climatique…
 
Les États-Unis, le Japon, la France, ou encore l’Allemagne avaient déjà promis des sommes importantes et cette participation australienne pousse désormais le Fonds vert à 10 milliards de dollars. 
 
Ce revirement de Tony Abbott est le deuxième en quelques jours. Le 9 décembre, il avait annoncé qu’il abandonnait une réforme radicale du système de santé universel de l’Australie faisant payer aux patients des honoraires lorsqu’ils se rendaient chez le médecin. Il est décidément bien difficile de résister au socialisme global.