Des éditeurs canadiens font appel à des lecteurs « sensibles » capables de dépister le racisme et les stéréotypes avant publication

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C’est une toute nouvelle carrière qui s’offre aux spécialistes de la discrimination : celle de « consultant culturel » qui vérifie la conformité d’un manuscrit à la loi pour empêcher tout préjugé, « langage chargé » ou stéréotypes.
 
Ces lecteurs et lectrices, souvent issus des minorités ethniques ou indigènes, ont également pour tâche de vérifier l’exactitude culturelle de ce qui est raconté : par exemple, empêcher que les Micmacs soient présentés comme vivant dans des tipis alors qu’en fait ils vivaient dans des wigwams…
 
Certains vont jusqu’à dire qu’il vaudrait mieux exiger que les livres mettant en scène des peuplades indigènes soient exclusivement écrit par des membres de ces tribus, et ce tant que les Américains et Canadiens n’auront pas une connaissance exacte de leur style de vie.
 
On imagine le tollé si l’on empêchait des auteurs noirs d’écrire l’histoire des Blancs…