Pour John Kerry, les climatosceptiques qui remettent en cause le réchauffement doivent être réduits au silence

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L’escalade sémantique est de mise dans la chasse de plus en plus marquée aux climatosceptiques, et la lecture des propos du Secrétaire d’État américain John Kerry le 10 novembre dernier, à l’université Old Dominion, en Virginie, en donne le dernier exemple en date. « La science est formelle, ceux qui continuent à faire du changement climatique une question politique nous mettent tous en péril. Nous ne pouvons les laisser faire sans réagir », a-t-il déclaré. S’ils mettent en cause le nouveau dogme, ils doivent être réduits au silence !
 
John Kerry, ardent défenseur de la thèse du réchauffement climatique dû à l’activité humaine, n’en est pas à son coup d’essai en la matière. Son arme favorite pour réduire au silence l’adversaire : l’observation scientifique. Elle ne souffre pas de contradiction. « Si la science nous dit que le climat se réchauffe du fait de l’activité humaine, alors de quel droit certains se permettent-ils de remettre en cause cette constatation ? », martelait-il encore au Conseil de l’Atlantique, en mars dernier. En transformant les hypothèses et les théories en faits constatés, cela va sans dire.
 

Les climatosceptiques dans la ligne de mire de John Kerry

 
John Kerry en appelle au puissant groupe international des réchauffistes qui invectivent déjà abondamment ceux qui les contredisent. Mais cela ne semble pas suffire puisque certains, tels le sénateur Sheldon Whitehouse et une vingtaine d’autres scientifiques bien en cour proposent même de chasser ces « hérétiques » au nom de l’Amendement RICO contre la mafia !
 
James Hansen, le « Monsieur Climat » de la NASA et grand ordonnancier du lobby des réchauffistes, exige même, quant à lui, que les climatosceptiques soient traînés devant les tribunaux pour « crimes d’une extrême gravité contre l’humanité ».
 
Et Robert F. Kennedy, Jr., défenseur acharné de l’environnement, d’ajouter à propos de ceux qui remettent en cause le dogme du réchauffement : « Il s’agit là d’une trahison, et nous devons maintenant les considérer comme des traîtres. »
 

Qui remet en cause le réchauffement mérite d’être réduit au silence

 
Joe Romm, ancien membre de l’administration Clinton et administrateur du site réchauffiste « ClimateProgress », n’a pas hésité à publier des menaces sinistres à l’encontre des climatosceptiques : « Ce n’est pas mon courroux que vous devez craindre, mais celle d’une génération entière qui sera prête à vous étrangler dans votre sommeil. » Propos à méditer à l’heure où tous les programmes scolaires infusent la propagande réchauffiste dans les têtes des jeunes générations.
 
Les media y vont également de leur influence, certains appelant à ne plus qualifier ces opposants de « sceptiques », mais de « négationnistes », ou ne leur accordant même plus de place sur les plateaux, afin de les museler. C’est le cas de Bill Nye qui a fait parvenir une lettre aux divers organes d’information afin que la rhétorique change. Parmi les signataires de cette lettre, John Cook et Naomi Oreskes, deux universitaires ayant déclaré fallacieusement que 97% des scientifiques soutenaient la thèse du réchauffement climatique.
 
Si l’on compare cette situation à celle de la France à la veille de la COP21, nous ne sommes guère mieux lotis avec la propagande de la soi-disant expertise du Bureau du GIEC, qui rappelons-le n’est autre qu’un Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat et non le « Groupe International d’Experts sur le Climat » que l’on nous sert à longueur de temps. Intergouvernemental, c’est-à-dire politique.
 
En France, la traque aux négationnistes est déjà lancée. Pensez à l’affaire Verdier, viré de France 2…
 

Nicklas Pélès de Saint Phalle