Pour John Bates, sommité de la NOAA américaine, le rapport niant la pause du réchauffement du climat est une forfaiture

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Le réchauffement climatique est devenu un impératif idéologique. Pour preuve cette manipulation dans le cadre de l’agence publique américaine d’observation océanique et atmosphérique, la NOAA, dénoncée par l’un de ses principaux scientifiques. Objet du délit : la négation de l’apparition d’une pause ou d’un ralentissement du réchauffement des températures terrestres, phénomène amorcé depuis 1993 et démontré par des scientifiques de l’ONU en 2013. Deux chercheurs de la NOAA parmi les plus alarmistes, Tom Karl et Thomas Peterson ont produit un rapport qui avait pour seul objectif de contrer les arguments des sceptiques avant la conférence de l’ONU sur le climat tenue à Paris en 2015, la célèbre COP21 dont François Hollande fit l’un de ses rares trophées. Karl et Peterson prétendaient même que la hausse avait accéléré plus rapidement que la communauté scientifique ne l’avait constaté. Cet article, extrêmement médiatisé, fut utilisé par les participants à la conférence pour justifier à la fois les ruptures technologiques et la gouvernance mondialisée qu’ils entendent imposer. Manque de chance : John Bates, l’un des scientifiques les plus renommés du Centre de climatologie national de la NOAA, depuis peu en retraite, a lancé un pavé dans la mare en affirmant que l’étude de Karl et consorts « violait les règles d’honnêteté scientifique de la NOAA ».
 

John Bates dénonce le rapport qui discrédite la notion de pause du réchauffement

 
Auditionné le 5 février par la Commission pour la science, l’espace et la technologie de la Chambre des représentants des Etats-Unis, John Bates a déclaré que l’étude en question « avait été utilisée afin de discréditer la notion de pause dans le réchauffement climatique et avait été publiée précipitamment pour influencer les délibérations nationales et internationales sur les politiques climatiques ». Les dirigeants visés étaient bien sûr d’abord Barack Obama, qui ne demandait que ça, et le Premier ministre britannique d’alors David Cameron, deux voix prépondérantes dans le concert des nations.
 
Bates confirme que le travail de Karl n’a jamais été soumis au rigoureux processus d’évaluation interne qu’il avait élaboré. Dans le Daily Mail, ce scientifique renommé explique que ses principaux arguments, critiquant les données chiffrées tronquées sur lesquelles s’appuyait l’étude Karl, avaient été délibérément occultés par ses propres supérieurs. Il qualifie a posteriori cette censure de « tentative flagrante d’exagérer l’impact » de ce rapport désormais surnommé le « Casseur de pause » dans le milieu politico-scientifique du climat. Dès octobre 2015 d’ailleurs, le site Breitbart avait révélé que la NOAA avait refusé de produire des informations au représentant du Texas Lamar Smith qui, à la lecture de l’article de Karl, avait pressenti une arnaque et demandait juste qu’on lui fournisse quelques chiffres crédibles pour en avoir le cœur net.
 

Forfaiture dans un rapport sur le climat, selon un scientifique de la NOAA

 
Or Bates n’est pas n’importe qui. Il dirigeait jusqu’à récemment le service de la NOAA qui précisément produit les données chiffrées concernant le climat. Pour lui, explique-t-il dans l’entretien exclusif publié par le Daily Mail, Thomas Karl a délibérément « arbitré les choix scientifiques destinés à maximiser le réchauffement climatique tout en réduisant les données chiffrées sur lesquelles il fondait son analyse, avec pour objectif de discréditer la notion de pause ».
 
Aux Etats-Unis, cette critique dévastatrice ne pouvait pas tomber à un meilleur moment pour Donald Trump qui dénonce, sur les sujets de l’énergie et du climat, « un gigantesque marécage qu’il convient de nettoyer ».  Jusqu’à présent, les arguments du nouveau président ont été dénoncés chaque jour par quantité de scientifiques douteux, de politiciens soumis, d’affairistes à la recherche du bon coup et de militants financés entre autres par le milliardaire globaliste Soros. Mais Trump dispose désormais des meilleurs arguments pour exiger du corps des scientifiques du climat, presque tous financés par les contribuables, qu’ils rendent publics leurs méthodes et leurs chiffres. Ce qui risque fort de priver de leurs arguments les réchauffistes qui jusqu’à présent passaient leur temps à argumenter en renvoyant « à ce que dit la NASA ou la NOAA ». Sans fournir de détails.
 

Matthieu Lenoir